L’engouement pour le BMX a connu son apogée dans les années 80, après la sortie du film E.T. Tous les enfants en voulaient un, et Sebastian Armah, vidéaste allemand, n’a pas dérogé à la règle. « Mon premier vélo était un BMX. Il m’a offert l’occasion de partir à l’aventure, d’explorer au-delà de mon seul quartier. » Le fait de voir un BMX lui rappelle des souvenirs, et il en possède encore un. Il a découvert qu’il n’était pas seul et que les passionnés du BMX étaient nombreux. C’est pourquoi il a décidé de réaliser un documentaires sur les vieux BMX et, pour ce faire, il a utilisé le nouveau LUMIX BS1H de Panasonic. « La qualité de l'image est excellente, mais ce n’était pas une surprise. La versatilité de l’appareil, en revanche, l’a été. »
Armah a débuté sa carrière comme photographe aérien. En 2014, il a découvert les appareils photos LUMIX pour la première fois. « J’ai travaillé sur différents projets à Dubaï, des image aériennes, des time-lapses. J’ai voulu travailler avec le LUMIX GH4, le premier appareil à pouvoir filmer et faire des photos en 4K. Son utilisation était très intuitive. Grâce au LUMIX GH4, j’ai rapidement intégré les fonctionnalités professionnelles, et je doute que cela eût été aussi simple avec d’autres appareils. Depuis, je n’utilise que des appareils LUMIX. » Dans le cadre de son documentaire Trash or Treasure, il a utilisé le LUMIX BS1H et son acolyte MFT, le LUMIX BG1H. « Pour ce documentaire, je peux combiner les qualités des capteurs d’un appareil plein cadre à celles des capteurs Micro Four Thirds. Étant donné que le BS1H a le même capteur que le LUMIX S1H, je savais que la qualité de l'image serait bonne.
Les avantages d’un capteur plein sont évidentes. Par exemple, la qualité cinématographique produite par le capteur grand format et le superbe bokeh qui sépare vraiment le sujet de l’arrière-plan. En plus de ça, le plein cadre est la nouvelle norme dans le monde de la vidéo. » À travers ce projet, il a voulu démontrer la versatilité du LUMIX BS1H et sa pertinence comme appareil multifonctions. « Cet appareil fonctionne à merveille pour tout un éventail de projets. Grâce à sa forme de cube, il est très stable. Chacun de ses côtés fait le même poids, sans partie saillante. Sa connectivité en fait l’appareil parfait pour être utilisé dans une installation avec plusieurs appareils.
L’app de commande permet de commander et de faire fonctionner tous les appareils de manière simultanée. Les fonctionnalités Genlock IN (BNC) et Timecode IN/OUT (BNC) permettent d’enregistrer une vidéo synchronisée sous plusieurs angles et il est possible de personnaliser un système évolutif avec des moniteurs externes, des plateformes et des supports, ce qui est idéal si l’on veut filmer depuis différents angles. »
Le LUMIX BS1H est équipé de deux fentes pour cartes SD, pour tout enregistrement de secours ou relais. « Il est également possible d'utiliser l’appareil pour le streaming en direct : le BS1H dispose d’une fonction streaming IP qui permet une transmission d’images à distance vers une plateforme de streaming sur les réseaux sociaux, le tout à l’aide d’une connexion PC sur LAN câblé. L’appareil peut diffuser des vidéos 4K à 60p/50p en H.265. Il est possible de diffuser en streaming en ultra-haute définition 4K à un faible débit, même dans les situations où la bande passante n’est pas assez large. » Armah est convaincu de la qualité de cet appareil. « Il convient à merveille pour de nombreux types de productions et si vous voulez utiliser plusieurs appareils pour obtenir différents angles d'une même scène.
Il est possible de le faire voler sur un drone, d’utiliser un support, de le monter sur une voiture ou un vélo, ou encore de l’utiliser dans des espaces confinés. La combinaison du BG1H et du BS1H est idéale et permet d'utiliser les mêmes plateformes dans les mêmes environnements et formats de production. » À l’issue de ce projet, qu’a-t-il découvert sur les passionnés de BMX anciens ?
Pourquoi aiment-ils tellement ces vieux vélos ? « J’ai réalisé un entretien avec Björn Marsen, qui restaure des BMX classiques. Il aime le savoir-faire, l’ouvrage qu’impliquent les vieux BMX. J’ai également parlé avec Robert Möller, ancien professionnel du BMX.
Il collectionne les vieux BMX. Il m’a dit qu’observer un vieux BMX, c’est comme observer un Picasso. Pour lui, ce genre de vélo est comme un album photo qui fait remonter des souvenirs à la surface. Je ressens exactement la même chose. » En ce qui concerner Armah, l’amour des BMX ne l’a jamais quitté. « J’en ai toujours un. Il rentre dans ma voiture et voyage avec moi, pour que je puisse le sortir et faire quelques figures avec dès que j’en ai envie.
Sebastian Armah
Sebastian Armah est technicien de l’événementiel, pilote de multicoptère, formateur et vidéaste né en Allemagne de l’Ouest. Né en 1975 et élevé à Leverkusen, Sebastian est devenu technicien dans l’événementiel en 2002. Il a depuis voyagé dans le monde entier pour diffuser en direct de grands événements sportifs. Il a développé une affinité grandissante pour le time-lapse et la production vidéo alors qu’il travaillait comme pilote de drone à bord d’un multicoptère à Dubaï, aux Émirats arabes unis. En 2015, il a lancé la plateforme et entreprise média Aeria!People et a commencé à enseigner au gens comment utiliser les installations de drones et multicoptères en toute sécurité. C’est à cette période qu’il a de plus en plus utilisé les appareils LUMIX et en 2018, il a débuté sa carrière de formateur vidéo Panasonic LUMIX en Allemagne.