À propos d’un safari en Afrique avec le G9II
J’ai eu la chance de beaucoup voyager pour mon travail, mes vacances et, depuis que je suis à la retraite, mes tournées photographiques : j’ai parcouru les sept continents. Même si j’étais déjà allé en Afrique, ce n’était pas dans le cadre d’une tournée photographique ni d’un vol en montgolfière au-dessus du Masai Mara, deux activités qui figuraient en bonne place sur ma liste de choses à faire depuis de nombreuses années.
Cela a changé en octobre de cette année, lorsque j’ai rejoint Photo Tour Trekkers (PTT) pour un voyage de 15 jours au Kenya et en Ouganda. Du début à la fin, notre groupe de 13 photographes n’aurait pas pu rêver d’un meilleur voyage organisé de manière plus professionnelle, grâce à James Cowie, propriétaire de PTT, et à son partenaire, Tourcan Vacations.
En prévision de ce voyage, j’ai communiqué avec Panasonic Canada pour essayer le nouvel appareil photo LUMIX G9M2. Non seulement les merveilleux employés du siège social de Mississauga ont tout mis en œuvre pour m’en procurer un, mais ils ont également inclus l’objectif Leica 100 à 400 mm mis à jour et le nouveau téléconvertisseur TC20 2X, qui étend la distance focale jusqu’à 800 mm (équivalence 35 mm = 1 600 mm). Avec cet ensemble, l’un de mes boîtiers G9 et l’objectif Leica 12 à 60 mm emballés, j’étais prêt à affronter tout ce que l’Afrique avait à offrir!
Le vol avec Ethiopian Airlines, de Toronto à Entebbe en passant par Nairobi, fut très confortable. Nous avons passé 2 nuits à Nairobi et 1 journée complète de photographie à l’orphelinat des éléphants du Sheldrick Wildlife Trust, au Rothchild Giraffe Centre et au Karen Blixen Estate. La journée s’est terminée par une soirée barbecue au domicile du propriétaire de Twiga Tours, le partenaire de voyage africain de PTT. Twiga Tours est une société de premier plan primée, qui propose des safaris en Afrique de l’Est depuis plus de 40 ans.
Au cours des 7 jours suivants, nous avons voyagé dans plusieurs des plus grands territoires du Kenya, tous peuplés d’une étonnante variété d’animaux et d’oiseaux : la réserve nationale de Samburu, le parc national d’Aberdare, le parc national du lac Nakuru et, pour couronner le tout, la réserve nationale du Masai Mara.
Notre groupe a voyagé dans 3 véhicules de safari Toyota bien équipés de Twiga Tours. Je ne vois rien qui aurait pu être ajouté aux véhicules pour les rendre plus propices à la photographie. Nos 3 chauffeurs (George, Martin et Farouk) travaillent chez Twiga Tours depuis de nombreuses années; nous n’aurions pas pu demander à des personnes plus compétentes, amicales et soucieuses de la sécurité de nous guider à travers le Kenya.
La photographie était tout simplement époustouflante! Il y avait sans doute quelques animaux que nous n’avons pas vus, mais le seul auquel je pense est un oryctérope, bien que nous ayons vu leurs terriers abandonnés que les phacochères envahissent. Quant aux oiseaux, je voulais prendre des photos d’un rollier à longs brins. J’en ai vu un pendant le dîner dans l’un des pavillons, mais je n’avais pas d’appareil photo avec moi.
Quelques personnes m’ont demandé quel avait été le moment fort du voyage. Ma réponse : « Le voyage! » Côté animaux et oiseaux, les moments forts ont été nombreux : les troupes de lions, les guépards, les léopards, les buffles d'Afrique, les gnous, les nombreuses espèces d’antilopes – gazelles, impalas, topi, oryx, antilopes zébrées, cobes defassa, gerenuk, etc. – les « défilés » d’éléphants, les « tours » de girafes, les rhinocéros blancs, les hippopotames, les flamants roses, les cigognes, les aigles pêcheurs, les faucons, les pélicans et bien d’autres encore.
L’un des moments forts pour moi a été le vol en montgolfière d’une heure tôt le matin. En un mot, c’était spectaculaire! Nous avons décollé sous un magnifique lever de soleil, suivi d’un ciel bleu éclatant. En approchant de la rivière Mara, nous avons photographié de nombreux animaux, même des rhinocéros dans la rivière, au fur et à mesure que nous dérivions. C’était mon deuxième vol en montgolfière et j’étais très excité à l’idée de le faire là-bas. Si vous n’y êtes jamais allé, c’est très calme et vous n’avez même pas l’impression de bouger. Après l’atterrissage, l’expérience a été complétée par un petit-déjeuner traditionnel complet au champagne servi en plein air. Outre le champagne, on nous a proposé des omelettes sur commande, une grande variété de fruits, du pain, des fromages, etc. De quoi terminer la matinée en beauté!
Nous avons quitté le Kenya depuis une petite piste d’atterrissage proche de notre pavillon pour un vol matinal vers l’Ouganda dans un petit avion de brousse, ce qui nous a évité une journée entière de route. Durant nos 2 jours en Ouganda, nous avons visité le parc national de Kibale, qui abrite des colonies de chimpanzés, et la forêt nationale impénétrable de Bwindi, où nous avons suivi et photographié des gorilles. De nombreuses randonnées ont été nécessaires, parfois à travers une végétation très dense et des pentes abruptes, mais nous avons vu les deux groupes d’animaux. Quel plaisir d’être suffisamment proche d’eux pour photographier avec un objectif à zoom moyen, même si nous avons également utilisé des zooms longs pour obtenir des photos d’identité de très près. Ce fut incroyable de regarder un gorille à dos argenté interagir avec sa femelle et son bébé.
Tous nos hébergements tout au long du voyage furent de première classe… les chambres, les repas, le service global ne laissaient rien à désirer. En fait, tout le voyage ne m’a laissé aucune envie… si ce n’est celle d’y retourner. Si/quand je le ferai, ce sera avec Photo Tour Trekkers.
Ce voyage n’aurait pas été aussi fructueux pour moi sans le nouveau G9M2. Après avoir pris le temps de me familiariser avec le système de menus de l’appareil photo et de m’être habitué aux changements par rapport au G9 avant le voyage en Afrique, j’étais prêt à photographier. Je pensais que l’absence de l’écran supérieur me manquerait, mais tout est là, sur les molettes, de sorte que, dans un sens, la disposition est simple et facile à utiliser. Comme pour tous les appareils photo LUMIX que j’ai utilisés, le système de menus est intuitif et facile à utiliser.
Je suis impressionné par tous les aspects de l’appareil. J’avais laissé mon trépied à la maison en espérant que la stabilisation sur 8 valeurs f le remplacerait et je n’ai pas été déçu. J’ai photographié avec des ISO élevés lorsque j’étais en Afrique et depuis, dans des situations de très faible luminosité. Le bruit éventuel est facilement traité en post-traitement. Tout récemment, j’ai participé à des prises de vues nocturnes et j’ai essayé la tenue à la main pendant cinq secondes, ce qui a permis de tester à la fois le bruit et la stabilisation. J’ai été très satisfait des résultats.
Je n’ai pas tourné beaucoup de vidéos en Afrique, mais j’ai été très impressionné par ce que j’ai fait et j’ai pu en tirer de superbes images individuelles. Encore une fois, la stabilisation est un atout, tout comme la dynamique. J’ai eu de nombreuses occasions de photographier en mode rafale 1 et j’en suis ressorti avec le sentiment de ne pas avoir raté la photo que je voulais. Le seul problème est que j’ai pris trop de photos et que je dois maintenant les trier.
La MPA par phase hybride est fantastique. Le verrouillage sur les yeux d’un animal est rapide et précis, même dans certaines situations douteuses, par exemple lorsqu’il s’agit de photographier un léopard dans des herbes hautes. Une cible se déplaçant rapidement n’a pas non plus posé de problème. L’association avec l’objectif 100 à 400 mm constitue une combinaison puissante pour la photographie de nature et le montage du 12 à 60 mm s’est avéré très efficace pour obtenir des paysages époustouflants.