Introduction

Peu avant que ne soit lancé le dernier appareil photo compact de Panasonic, le LUMIX DMC-TZ100, Marco Crupi, photographe spécialisé dans les paysages et les voyages, est parti tester ses fonctionnalités en Grèce, et notamment sur l’île de Santorin.

Santorin et la Grèce

Comment s’est passé votre séjour à Santorin, en Grèce ?
Ma passion est de photographier les paysages et les œuvres d’art. Santorin était donc un lieu rêvé pour moi. Petite anecdote, quelques semaines avant de partir pour cette mission test du Lumix, je dînais justement dans un restaurant grec face à une photo de l’île. J’imaginais ce que serait de s’y promener et de pouvoir immortaliser ces paysages accidentés et ces villages si pittoresques. L’île ne m’a pas déçu un instant. J’y ai découvert d’étonnants paysages urbains et la vie locale.

En quoi Santorin et la Grèce diffèrent-elles de la Sicile pour les prises de vue ? A quels défis avez-vous du faire face ?
Je me sens chez moi à Santorin et en Grèce. La lumière, les paysages sont très proches de la Sicile et les gens se ressemblent. Ce qui a été un énorme avantage, la lumière étant fondamentale en photographie. Savoir la capturer est l’un des plus grands défis qu’un photographe puisse avoir à relever. Vous pouvez passer un temps infini à régler les paramètres d’un appareil pour trouver l’équilibre mais mon expérience m’a permis de m’adapter très vite à cet environnement et de pouvoir ainsi me concentrer sur d’autres points comme la focale et le cadrage. Mon plus gros challenge a été celui que je me suis fixé : m’assurer que les courbes architecturales des bâtiments qui sont en totale harmonie avec le paysage et les coupoles bleues, qui reflètent les couleurs du ciel et de la mer, soient retranscrites dans toute leur splendeur à travers mes photographies.

Quelles ont été vos photos préférées durant ce séjour à Santorin, en Grèce, et pourquoi ?

Ma photo préférée est « Athènes, la nuit », avec l’Acropole surplombant la ville. Cela me rappelle l’importance du passé et de l’histoire.

Le Parthénon se dresse majestueux, au sommet de la colline, dominant les multiples lumières de la ville juste en dessous.

Comme vous pouvez le voir, les contrastes sont très intenses et marqués sur cette photo grâce à  la grande profondeur de champ que donne le capteur MOS 1 pouce du TZ100.

Lorsque j’ai choisi d’aller au-delà du grand angle, j’aurais pu profiter du zoom puissant pour obtenir un gros plan de l'Acropole, mais malgré la distance je n’ai pas eu besoin d’utiliser toute la longueur de la focale disponible !

Ma deuxième photo préférée est « Santorin au crépuscule ». La vue du coucher de soleil depuis Oía est une expérience inoubliable et la lumière, qui rayonnait et réfléchissait sur le blanc des bâtisses, plus chaude que jamais.

Je tenais à saisir le moindre détail et figer cette scène incroyablement magnifique.

Ces deux photos de Santorin sont prises au même moment mais depuis deux différents points de vue et avec des techniques spécifiques.  Le rendu est très satisfaisant.  Il est rare de pouvoir obtenir de tels résultats en post production sans utiliser un appareil photo à objectif interchangeable.

La dernière photo - et non des moindres -, « Le pêcheur lançant son filet », m’a profondément ému et attaché à la mer. 

Cette scène me rappelle mon enfance.  Mon grand-père était un pêcheur. Beaucoup de mes photos sont sur ce thème.

J’ai pu saisir le moment très précis où le filet est lancé avec la fonction Photo 4K qui permet d’enregistrer une séquence de 30 images par seconde et d’en extraire très facilement une image.

Astuces & conseils

Vos conseils pour prendre des photos de qualité professionnelle avec un appareil photo compact ?
L’un des éléments pour une bonne photo est la composition. Avant la prise de vue, je suggère d’étudier la scène sous différents angles pour trouver le meilleur point de vue. Le résultat final change alors totalement.

Comment un amateur peut-il identifier une photo à faire?
Je citerais Eugene Smith: “Quel avantage à utiliser (sic.) une grande profondeur de champ s’il n’y a pas de véritable émotion?”

Je crois profondément que le photographe crée l’opportunité et que tout dépend autant de sa personnalité que la façon dont l’image est prise.

Pour un photographe débutant habitué au mode automatique, quelles sont les premières étapes pour apprendre à utiliser le réglage manuel?
Je recommande l’utilisation des modes PASM qui permettent de sélectionner un seul paramètre, l’appareil se charge du reste.
Par exemple, dans de bonnes conditions de luminosité, j’utilise le programme "S" pour me mettre en priorité vitesse. Quand je prends des photos de paysages avec un trépied, je sélectionne le mode photo “A” pour gérer l’ouverture.
En cas de faible luminosité ou de sujets en mouvement, je règle l’appareil sur “M”. Je peux ainsi gérer moi-même tous les paramètres en fonction des besoins pour la prise de vue.

Je crois que les modes d’emploi et guide dédiés sont de bons outils pour apprendre à se servir de l’appareil et ses réglages, mais le meilleur moyen est d’aller sur le terrain et de faire des photos.
Entrainez-vous autant que possible !

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